La revanche de Sherlock Holmes

Sherlock à la petite lucarne...

 

Les adaptations et transpositions tous azimuts du détective de Doyle sont si nombreuses que je laisse aux exégètes d'en débattre et d'en faire la liste exhaustive!

 

Mon propos ici, est plutôt de rédiger des billets au coup par coup, en fonction de l'humeur et des opportunités, et des diffusions (régulières et nombreuses) de films ou téléfilms, séries, etc., à la petite lucarne. Je me réserve, côté cinoche, de voir le volet numéro deux du Sherlock à la sauce américaine (Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres ), annoncé pour le 25 janvier de l'an de grâce 2012.

 

La télé diffuse et rediffuse de petits bijoux dans le genre... et quelques horreurs!

 

Dernièrement, j'ai revu avec plaisir le La revanche de Sherlock Holmes, téléfilm britannique de 2004, avec Rupert Everett (Sherlock) et Ian Hart ( Watson).

 

Synopsis communiqué par France 3 : Sherlock Holmes est brusquement tiré de sa semi-retraite et de ses rêves opiacés par son ami Watson. Une enquête délicate les attend. Plusieurs jeunes aristocrates ont été assassinées. L'oeuvre, semble-t-il, d'un tueur en série extrêmement maniaque et pointilleux sur le choix de ses victimes, qui laisse des bas de soie en guise de signature. Pour satisfaire le roi et ses pairs, Holmes et son ami Watson doivent résoudre au plus vite cette affaire. Ils profitent de la présence de la fiancée du docteur Watson, elle-même psychologue, pour dresser le profil du meurtrier, apparemment fétichiste et séduisant...

 

Ambiance victorienne (ou plutôt édouardienne) très réussie, brouillard à couper au couteau, fiacres et superbes intérieurs de l'aristocratie british, policemen à casque et pélerine : le pied!

 

Les profils des deux protagonistes principaux (Sherlock et Watson) ne sont pas exactement "ma tasse de thé" (pour mon five o'clock tea!), mais tout de même, quel maestria dans leur jeu! Oui, de temps en temps, il me plait de fréquenter un Holmes différent, entiché de son mèdecin d'ami, lu aussi "revisité", l'un et l'autre se singularisant par des personnalités bien différentes de celle que j'affectionne prioritairement.

 

Certains acteurs ont quasiment marqué de leur "emblème" le personnage de Doyle, d'autres n'ont fait que le "dépoussiérer"...Il en va de même pour Watson.

 

Je citerai, à l'occasion, ces comédiens qui m'ont tant plu dans ces rôles - et qui continueront à me séduire, lors de nouvelles retrouvailles. La collection de DVD disponibles dans le commerce, de tous âges et de toute obédience, offre de belles occasions de staisfaire sa holmsomanie!

 

L'intrigue de La revanche est pertinente, l'exploitation du mythe des tueurs en série de femmes faciles, prostituées, bourgeoises, ou aristocrates pucelles, est adroite et astucieuse. Le coup des bas de soie placés au fond de la gorge est génial!

 

Particulièrement efficace: le regard porté sur l'addiction du grand détective à sa drogue chérie...

 

Un Sherlock humain, arrogant mais pas méchant, mysogine mais coutois avec les dames - enfin, qulequefois... Un Watson responsable, attachant, charnel et pétillant de bonne volonté.

 

Que le lecteur qui s'est égaré là n'hésite pas à nous recommander quelques bonnes enquêtes de ce cru! Donnez nous vos titres (de noblesse?) afin que l'on visionne, nous aussi, ces sympathiques adaptations que notre cher Doyle n'aurait sans doute pas déshéritées.

GF



30/12/2011
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