Ce n'est un secret pour personne (sur ce blog), je n'aime pas du tout, mais pas du tout, l'exploitation éhontée que les télés et autres majors font des personnages de Sir Arthur Conan Doyle...

Les productions ont vampirisé des personnages emblématiques dès que ces derniers sont tombés dans le domaine public - ou la fosse commune nauséabonde -, pour les réincarner sous forme monstrueuse en les intégrant habilement dans les vaisseaux de l'espace intemporel.

Les Aliens nous envahissent!

Je sais reconnaître, et le fais bien volontiers, les qualités formelles de ces sagas à fric, avec des scénarios qui tiennent la route et des réalisations ou mises en images d'excellente facture. N'en demeure pas moins que ces individus de "fictions" qui portent pour noms Holmes ou Watson (Watsonette chez l'Américain Elementary!) sont bel et bien des usurpateurs d'identité - même si les scénarios sont truffés d'emprunts (un vrai pillage en règle) aux "vraies" enquêtes de Sherlock.

Et ce soir du 3 avril de l'an de (dis)grâce 2014, j'aurai regardé le premier épisode de la saison 3... sur la 4! Du masochisme? Non point, une (mal)saine curiosité! Il est vrai que... j'adore les (bons) films d'Aliens!

Car, rendons à ces arts (de la manipulation scénaristique) ce qui revient à ces arts: du spectacle bien ciselé à regarder avec un verre de scotch et une bonne bouffarde!

"N'est-ce pas, mon cher Watson?"

© BBC (British Broadcasting Corporation)